Historique du jumelage

 

La ville de MOUVAUX, sous l’impulsion de M. Régis CORSELLE adjoint au Maire,  a décidé en 1990 de créer, sous forme d’association, un comité de jumelage sous l’égide de la Mairie avec pour objet de favoriser dans le cadre de la construction de l’Europe, des échanges et d’organiser des rencontres des délégations des villes jumelles. Son siège a été fixé à l’hôtel-de-ville de Mouvaux,  42 Bld Carnot

Les statuts ont été déposés en Préfecture et ont été enregistrés le 9 octobre 1990. Le président de droit était le Maire M. Jean Richmond et le président délégué M. Régis Corselle

Par la suite plusieurs présidents délégués (issus du conseil municipal) se sont succédés : M. Michel Vancapernolle en 2001, Mme Sandrine Jaudet en 2003, M. Daniel Callewaert en 2004, Mme Ducret en 2009.

Les statuts ont été réactualisés en mars 2004 et en mai 2009

En 2015 la ville a souhaité que le comité de jumelage devienne une association indépendante de la Mairie. Les statuts ont été modifiés et déposés en préfecture en mars sous  le nom de MOUVAUX JUMELAGES et c’est Mme Annie Millécamps qui fut nommée présidente.

Nous sommes jumelés avec les villes de 3 pays européens (cliquer sur le blason permet d'accéder au plan de la ville):

halleHalle en Belgique depuis 1958 (chartre du jumelage signée le 3 Mai à l’initiative de M. Henri Catel)

neukirchen

 

Neukirchen-Vluyn en Allemagne depuis 1991

 

 

 

 

 buckingham

Buckingham en Angleterre depuis 2002

 

 

Article rédigé par Bernard BOUDRY

HALLE

 

220px Town hall of Halle Belgium 2005HALLE, jumelée à Mouvaux depuis 1958.

Halle est une ville néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province du Brabant flamand. Administrativement, Halle est la plus méridionale des villes néerlandophones : elle est située sur la frontière linguistique entre les langues germanique et romane, et coincée dans un étroit couloir entre la région de Bruxelles-Capitale et la Wallonie. La rivière "Senne" arrose Halle.

Châtellenie du comté de Hainaut, dépendant de la prévôté de Mons, du IXème siècle jusqu'en 1795, Hal a ensuite été intégrée au département de la Dyle (Brabant) par les Révolutionnaires français. C’est le lieu d’un pèlerinage marial depuis au moins sept siècles. La ville est également réputée pour son carnaval à la mi-carême. La ville de Halle compte aujourd’hui un peu plus de 40 000 habitants et jouxte le Pajottenland. 

Tous les Hallois et les Halloises connaissent cette célèbre personnalité de la ville. Né à Halle en 1807, Adrien-François Servais est un violoncelliste et compositeur de grande notoriété. Ses contemporains l'appelaient "le Paaganini du violoncelle"! Il meurt à Halle en 1866. On peut admirer sa statue sur  la place principale de le Halle. 

  

 IMG 2644IMG 2658

 

Une visite  à ne pas manquer quand on séjourne à Halle, c'est la basilique Saint Martin, habituellement appelée basilique Notre-Dame.

La basilique Saint Martin est un centre de dévotion à la Vierge, comprenant la chapelle Notre-Dame datant de 1335 et l’église actuelle datant de 1409. Elle est de construction gothique. En 1775, elle a été surmontée d’une lanterne baroque. Les principales curiosités de la basilique sont un magnifique retable en albâtre représentant les sept Sacrements, des fonts baptismaux en laiton  originaires de Tournai et un lutrin en laiton datant du XVème siècle.

C’est le pape Pie XII qui éleva l’église au rang de basilique en 1946.

 

Petite anecdote: après son mariage avec le prince Philippe, la princesse Mathilde a offert son bouquet de mariée à la Vierge de Halle.

 

 

 

IMG 2649

P1100824 

 

La tradition suggère que la statue, originaire d'Europe centrale, serait un héritage direct de Sainte Elisabeth de Hongrie (1267). Elle mesure 95 cm de hauteur et 25 cm de largeur. Elle est en bois  mais partiellement recouverte d'argent. C'est l'oxydation de l'argent qui lui donne sa couleur noire. Le livre d’or, conservé dans la crypte, mentionne 59 miracles.

Organisée tous les deux ans, la procession de la Vierge à Hal est une ode à la Vierge noire de Hal. Les traces les plus anciennes de procession à Hal remontent à 1335. Il s’agissait probablement d'une procession de prière. Même si la forme de la procession de la Vierge a subi nombre de changements depuis lors, la dévotion de la Vierge y a toujours été centrale. À l’heure actuelle, la procession se compose de deux grandes parties. La première partie narre l’histoire de Hal. La deuxième partie de la procession est consacrée à la Vierge Marie.

 

 

 

 

 

 

tapis de jacinthe hallerbos

 

Une  promenade qui vaut également le détour, celle du Hallerbos! Le Hallerbos ou Bois de Halle recouvre environ 540 hectares. Au 17ème siècle, on parlait de 1125ha de forêt. La déforestation au 19ème siècle, puis pendant la Grande Guerre, et enfin la construction de l'autoroute Bruxelles Paris ont réduit peu à peu cette forêt qui  reste  magnifique pour le plaisir des promeneurs, des photographes, des amoureux de la nature,  au printemps, lors de la floraison des jacinthes sauvages.

 

 

 

Activités économiques et industrielles

La brasserie BOON

En 1680, Jean-Baptiste Claes ouvre une distillerie de genièvre à Lembeek. L'entreprise prospère et commence à brasser de la bière. La brasserie change souvent de propriétaire jusqu'en 1978, quand Frank Boon l'achète.  En 1984, celui-ci achète aussi une usine métallurgique en faillite à Lembeek qu'il transforme en brasserie. La première bière est produite à l'automne 1990 en partenariat avec la brasserie Palm Belgian Craft. La production augmente de façon constante : de  450 hl en 1990 à 14 000 hl en 2011.

À la suite d'investissements importants, une nouvelle brasserie est construite en 2013 à Lembeek et ensuite le partenariat avec l'entreprise Palm prend fin .

La brasserie, devenue autonome, produit une vingtaine de bières parmi lesquelles  la Geuze Boon à l'ancienne, la Framboise Boon et la Kriek Boon. Elle remporte régulièrement des médailles d'or lors des "World Beer Cup Awards ".

 

 L'entreprise COLRUYT

En 1928, Franz Colruyt, boulanger à Lembeek, crée son commerce de gros en denrées coloniales (café, épices, etc.). Il approvisionne les épiciers détaillants. Ses activités s'étendent rapidement jusqu'à Bruxelles et sa banlieue. En 1950, est fondée la S.A. Ets Franz Colruyt, grossiste en alimentation.  En 1958, Jo Colruyt et ses frères prennent la direction de l'entreprise, qui livre déjà des produits alimentaires à plus de 800 commerçants indépendants.

En 1965, le premier magasin hard-discount ouvre à Bruxelles sous le nom de Discount. En 1976, les magasins Discount sont baptisés Colruyt. En 1977, la Colruyt S.A. est introduite en bourse. En 1984, Colruyt crée la centrale de traitement de viande Vlevico (Vlees Viande Colruyt). En 1994, Jef Colruyt succède à son père. 

 

A quelques kilomètres de Halle, vous pourrez visiter:

Le château de Gaasbeek

Le château de Beersel

Le site historique de Waterloo

La ville de Bruxelles

 

 Cliquer sur le lien pour voir le plan

Neukirchen-Vluyn

Depuis 1991, NEUKIRCHEN-VLUYN est jumelée avec Mouvaux (France) et Ustron (Pologne). En février 2020, elle s’est jumelée avec Buckingham (Royaume-Uni).

rathaus neukirchenRalf KÖPKE (SPD) est maire de la ville de Neukirchen-Vluyn depuis le 28 septembre 2020.

Données générales

Land :                    Rhénanie du Nord – Westphalie

District :                Düsseldorf

Arrondissement :  Wesel

Population :         27620 habitants (2019)

Code postal :      47506                   

Regroupement : Neukirchen – Niep – Vluynbusch – Vluyn – Dong – Luit – Hochkamer – Rayen

                                                      

Géographie : 

La ville est située à l’extrême ouest de l’Allemagne près de Duisburg et le Rhin et est à environ 25 minutes de la frontière néerlandaise. Neukirchen-Vluyn se trouve au sud du district de Wesel, à cinq kilomètres à l’ouest de Moers. La ville est située dans la plaine de Basse-Rhénanie, entre le Rhin et le Niederrheinische Höhenzug, une série de collines qui s’étendent vers le nord. A l’ouest la zone urbaine est traversée par le Nieper, avec plusieurs réserves naturelles protégées.

Accès :
• Neukirchen-Vluyn est relié au réseau autoroutier par les autoroutes 40 (également E 34, de Venlo (NL) à Dortmund) et 57 (également E 31, de Nimègue (NL) à Cologne).

La ville de Neukirchen-Vluyn est divisée en quatre quartiers : Neukirchen, Niep, Vluynbusch et Vluyn, auxquels se rajoutent les 4 hameaux Dong, Luit, Hochkamer et Rayen.


Histoire : 

Au IXème siècle, on a mentionné pour la première fois un territoire de « Fliunnia » : une forêt dans une zone humide entre Moers et Rheurdt-Schaephuysen. Les fermes les plus anciennes remontent à 1150, mais cette date ne correspond toutefois pas à la naissance des exploitations agricoles qui sont antérieures. Le site de Vluyn a été mentionné pour la première fois le 29 avril 1297. Le 5 avril 1567, le comte Hermann de Neuenahr a introduit un nouveau règlement judiciaire, dont le siège est à Moers.

Sous le comte Wilhelm II de Neuenahr et Moers, des prédicateurs protestants sont arrivés et Vluyn a été déclaré pays protestant en 1560. Les Orangistes ont obtenu qu’à partir de 1607 le comté devienne un territoire neutre, y compris pendant la guerre de Trente Ans

La région de Moers appartenait initialement à l’archevêché de Cologne et était rattachée à l’archidiacre de Xanten. Le plus ancien lieu de culte de la région était probablement l’église du village de Neukirchen, construite avant le XII°. En 1845, Andreas Bräm, pasteur de l’Église fonda  une association pour enfants abandonnés qui devint plus tard un orphelinat ; en 1880 l’établissement Elim s’installa dans les locaux. Dès le début de l’exploitation des gisements de charbon en 1911 les communes de Neukirchen et Vluyn ont retrouvé une part de population catholique. Aujourd’hui, Neukirchen-Vluyn appartient à l’évêché de Münster et la toute dernière église consacrée en 1997 dans l’évêché de Münster est l’église Saint-Antoine de Vluyn.

Révolution industrielle :                                                                                                                                      

  Dès 1854 des veines de charbon ont été découvertes sur la partie gauche du Rhin. Au départ, leur utilisation était fortement entravée par les conditions géologiques, mais dans les années  1870 de nombreuses sociétés  minières se sont créées. La production nette s’élevait à 36 521 tonnes en 1918 elle est passée à 274 165  tonnes en 1927. La réduction de la production de charbon a finalement conduit, en 2001, à la fermeture du siège de la Niederberg.

Histoire contemporaine :                                                                                                                                         

Suite à la réorganisation des communes depuis le 1er janvier 1975 Neukirchen-Vluyn fait partie de l’arrondissement de Wesel. En 1981 Neukirchen-Vluyn a franchi la barre des 25 000 habitants, elle est passée du statut de commune au statut de ville. Après la fermeture de la mine les 100 ha de terrains industriels restèrent en friche pendant près de dix ans. Aujourd’hui la plus grande partie est occupée au nord par une zone résidentielle.

 

Organismes publics


pour les loisirs et le sport

  • piscine
    • terrain de golf
    • tennis au Plankendickweg
    • tennis au Klingerhuf
    • stade de football
    • piste de patinage
    • circuit de patins en ligne (10 km)
    • terril
    • Jugendzentrum au Klingerhuf
    • centre de protection de la nature de Neukirchen-Vluyn
    • parc sportif et de loisirs au Klingerhuf

pour la formation
À Neukirchen-Vluyn, il y a quatre écoles primaires toutes ouvertes à plein temps, plus une école de type Montessori.

Le lycée Julius Stursberg, la Theodor Heuss-Realschule, la Haarbeck-Hauptschule sont rassemblés dans un complexe scolaire. La Theodor-Heuss-Realschule et la Haarbeck-Hauptschule sont réhabilitées  depuis 2019.

Il existe également un collège professionnel, une école de musique, une école d’art, une école populaire et deux écoles d’enseignement secondaire.
Onze crèches sont réparties en ville.

La  bibliothèque  municipale  est  présente  aussi  bien à  Neukirchen  qu’à  Vluyn.

Musées :
• Musée d’histoire locale dans la Kulturhalle  et les archives à la mairie
• Musée des montres Hubben

Monuments :

• Église du village de Neukirchen (13e siècle)              
  

00000811• Château de Bloemersheim (16e siècle)

 

 

 

 

 

 

 

 

phoca thumb m Neukirchen Vluyn windmill• Moulin à vent de Dong (19e siècle)

 

 

 

 

 

 

 

phoca thumb m Neukirchen Vluyn church 2• Église du village de Vluyn (19e siècle)

 

 

 

 

 

 

Manifestations  :        

o Vluyner Mai
o Fête des moissons de Neukirchen (le troisième week-end de septembre)
o Kermesse de Vluyn avec  le Klompenball (toujours le week-end à Pentecôte)
o Missionshoffete de Neukirchen
o Marché de la Saint-Martin à Vluyn

Autres manifestations :
• Feu de Pâques traditionnel de l’Union de la jeunesse  au château de Bloemersheim, le samedi après le week-end de Pâques
• 30 avril, suspension de la couronne sur l’arbre de mai par les artisans de Vluyn
• 30 avril, installation de l’arbre de mai dans le village de Neukirchen
• La journée de protection contre l’incendie a lieu le 1 mai à proximité de la caserne des pompiers de  Vluyn.
• Le Festival Metal « Dong Open Air » a lieu chaque année depuis 2001
• Marché rural à Littard – toujours le premier week-end après le 1 novembre dans les fermes du Littardweg

infrastructure et économie :
entreprises locales

 

Entreprises Branche   Création    Personnel    Notes
Trox    Industrie 1951 3000 Société de pointe dans le domaine des  systèmes de ventilation des locaux 
MEDA Küchen Commerce 1997   1500 L’une des plus grandes entreprises de restauration en Allemagne 
Pflanzwerk  Commerce et production 2004  35 L’un des plus grands commerçants en  matériel ménager et jardinage 
PIONIER Saugtechnik Industrie 1992 45 Fabricants d’écrans industriels
         

 

                         

 

 

 

 

Économie
• L’économie de l’ancienne ville minière est dominée par l’artisanat, le commerce de gros et de détail, la climatisation, l’hôtellerie et la restauration, les services, la construction de machines, le textile et l’imprimerie, le matériel informatique et les logiciels.
• TROX GROUP a son siège en ville et est le deuxième employeur. Trox Group est un leader technologique dans la fabrication, le développement et la commercialisation de systèmes et de composants de ventilation et de climatisation des locaux. Selon ses propres informations, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 500 millions d’euros en 2018 et emploie quelque 4000 personnes dans le monde.  Mais c’est tout ce qui a trait à l’éducation qui offre le plus d’emplois.
• La mise en valeur de l’ancien site de la mine de Niederberg a créé une nouvelle zone industrielle. De nouveaux commerçants s’y sont installés ; des espaces sont aménagés pour le commerce de détail, la restauration et les équipements récréatifs et culturels.

Medias
• Les quotidiens régionaux du « Rheinische Post », du « NRZ » et de la « WAZ » contiennent des suppléments locaux pour les secteurs Moers, Kamp-Lintfort et Neukirchen-Vluyn.   

  • En outre, la ville abrite l’un des six ateliers de la radio locale K.W.

Personnalités

  • Friedrich Heinrich von Friedrich von der Leyen (1769-1825), industriel, propriétaire du château de Bloemersheim. L’actuelle Présidente de la Commission Européenne, URSULA VON DER LEYEN est un membre de sa famille.
    • Franjo Terhart (1954 - 2020), écrivain, était ausi le responsable culturel de la ville. F TERHARDT était bien connu des Mouvallois et de la Bibliothèque Municipale où il a présenté au public et dédicacé l’un de ses romans.

 

Liens internet :  
site de la ville de Neukirchen-Vluyn neukirchen-vluyn.de     
portail internet de l’association d’histoire locale de Neukirchen www.hvv-neukirchen.de
portail internet de l’association d’histoire locale de Vluyn  www.hvv.neukirchen.de
portail internet des lieux historiques de Neukirchen www.dorf-neukirchen.de
portail internet d‘Erich Lang de la ville de Neukirchen-Vluyn www.neukirchenvluynportal.de                             

 

 

 

 

 

 

 

Cliquer sur le lien pour voir le plan

Buckingham

 

Mouvaux est jumelée à la ville de Buckingham depuis 2002. 

 

tlchargement 1BUCKINGHAM est une petite ville paisible mais dynamique située dans le « Green Heart » de l’Angleterre, à une heure et demie du centre de Londres et à une heure de Birmingham par l’autoroute. Pas de gare à Buckingham !  25 minutes de trajet, en voiture ou en autobus, pour  accéder à la gare la plus proche, celle du grand centre urbain de Milton Keynes d’où l’on rejoint rapidement la gare de London Euston, Birmingham, Manchester ou encore l’Ecosse.

  Capitale régionale du Buckinghamshire depuis le 10ème siècle (désormais remplacée par Aylesbury), Buckingham a abrité l’armée du roi anglo-saxon Edouard l’Ancien à « Castle Hill » (actuelle église Saint Pierre Saint Paul)  lors de l’invasion danoise en 918.  Walter Gifford nommé Duc du Buckinghamshire par Guillaume le Conquérant puis ses descendants ont  dominé la ville jusqu’au règne d’Henry VIII. Buckingham a prospéré an tant que  ville de marché avec des jours précis et surtout deux très importantes foires annuelles. Des personnages historiques de renom ont foulé le sol de Buckingham au cours des siècles : Catherine d’Aragon et  Elisabeth I ont séjourné à Castle House, Edouard VI a fondé la Latin School, Oliver Cromwell et Charles I pendant la guerre civile, ce dernier ayant tenu un conseil de guerre à Castle House. Un désastreux incendie ravagea le centre de la ville au début du XVIIIème siècle, ce qui entraina le déclin de la ville. Ni l’aménagement d’un canal, ni la construction d’une gare n’ont permis à la ville de se développer réellement et celle-ci   « vivota » jusqu’au 20ème siècle. La tradition de  ville de marché perdure et se développe et ce sont maintenant presque 18 000 habitants  qui vivent à Buckingham et ses villages typiques environnants.

 Célèbre à l’origine pour la fabrication de dentelle et d’autres métiers, la ville abrite aujourd’hui un certain nombre de petites zones industrielles avec des industries de haute technologie allant de l’ingénierie, y compris le moteur,  à l’industrie pharmaceutique ou alimentaire. La proximité du circuit automobile de SILVERSTONE participe activement à l’économie de la ville. Buckingham est attractive sur le plan de l’éducation ; outre la  très réputée  « Royal Latin School «, elle abrite également la première université indépendante moderne de Grande Bretagne  qui attire de nombreux étudiants britanniques ou étrangers. 

tlchargement 3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A Buckingham, vous pourrez découvrir et visiter :

tlchargementOLD GOAL MUSEUM, ancienne prison construite au 18ème siècle, qui n’accueillit d'ailleurs que de très rares malfrats, retrace l’histoire de la cité.  

 

 

 

 

 


OLD TOWN HALL   

The OLD TOWN HALL (ancienne mairie) reconstruite au XVIIIème siècle après l’incendie. Au faîte du  toit, se dresse fièrement le cygne doré, emblème de la ville.

 

 

 

 

 

 

CHANTRY CHAPELThe CHANTRY CHAPEL (National Trust),  datant du XIIème siècle, monument le plus ancien de la ville. 

 

 

 

 

 

1316741 e29b942cLa rivière Great Ouse serpente à travers  Chandos Park  et Bourton Park, offrant aux habitants de nombreuses  promenades.

 

 

 

 

 

 

 

images 1L'église Saint Pierre Saint Paul    

 

A quelques kilomètres  de Buckingham vous pourrez visiter :

Les prestigieux  jardins de STOWE, paysages romantiques et fascinants qui régalent petits et grands.  images 2

 

 

 

 

 

 

 

Le circuit automobile de SILVERSTONE  est situé sur une ancienne base aérienne de la Royal Air Force. Mise en service à partir de 1943 pour les besoins de la deuxième guerre mondiale, la RAF Silverstone a perdu de son utilité à l'issue des hostilités. Le Royal Automobile Club a alors obtenu des autorités militaires l'autorisation de s'en servir pour organiser des courses automobiles. En 1948, Silverstone accueille sa première course, le Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1. Le circuit de Silverstone a été le théâtre de la première course de Formule 1 comptant pour le championnat du monde, le 

WADDESDON MANOR, demeure de la famille Rothschild.

Et, à une petite heure de voiture :

OXFORD, BLENHEIM Palace (lieu de naissance de W Churchill), STATFORD-UPON-AVEN (ville natale de Shakespeare), et les villages de charme des COTSWOLDS.

 

Cliquer sur le lien pour voir le plan

Mouvaux

L'origine du nom de la ville semble latine. Elle viendrait du vieux français 'moult' (beaucoup) et 'vallis' (vallées). La première orthographe de Mouvaux semblerait avoir été Moulvaux. Le nom de Mouvaux daterait de la simplification de l'écriture datant du XVIIIème siècle.

L'histoire débute lorsqu'en 1167 le nom de Moulvaux, figure dans les archives de l'Évêché de Tournai, Walter de Marvis. On y apprend que Mouvaux est déjà, à cette époque, une agglomération intégrée dans le système féodal.

En 1242, Mouvaux devient une paroisse et son nom figure dans la liste des douze décanats qu'a fait établir Walter de Marvis. Cette paroisse constitue le premier territoire du fief de Mouvaux. Celui-ci est administré par un bailli et sept échevins. Ils représentent à la fois la communauté des habitants et le seigneur local. Pour ce dernier, ils exercent les droits de haute, moyenne et basse justice (de la simple amende jusqu'à la peine de mort). Les premiers seigneurs de la terre féodale de Mouvaux sont issus d'une riche famille bourgeoise de Lille, celle des Liniés ou Le Neveu. 

Jacques Le Neveu, un des seigneurs de Mouvaux, a été choisi comme "Sire de joie et Noble Roi de l'Épinette". De ce fait, il lui appartenait d'organiser de grands jeux de chevalerie. Ces derniers étaient accompagnés de bals, de banquets, de joutes ainsi que de tournois entre le dimanche Gras et le Mi-carême. Les nobles et les bourgeois y participaient. Avec ce titre, le Sire de Mouvaux se situait parmi les premiers de la noblesse de Saint-Louis. 

En 1312, le fief de Mouvaux passe entre les mains d'un autre grand bourgeois de Lille, Gilles de Tenremonde. Trois ans plus tard, se déroulera sur le territoire de la commune une bataille opposant le roi de France Louis X, dit "le Hutin", et Robert de Béthune. Le combat débuta à Roncq et s'acheva au lieu-dit le Hautmont. Le champ de bataille a laissé place à un centre spirituel tenu par les Jésuites à ce jour. Vers 1341, Jean de Raineval prend en main le fief. Son petit-fils, Raoul, porte à la fois le titre de Sir de Raineval et de Pierrefont ainsi que celui de Sire de Mouvaux et de Lambersart.

Finalement, les Ailly héritent de la seigneurie, suivis d'un bourgeois de Lille, Jean Ruffault, anobli, qui achètera cette dernière en 1522 en plus de déjà posséder les terres de Neuvilles et de Fretin. 

Depuis le Moyen Âge, la population de Mouvaux se consacre principalement aux travaux de la terre et du textile. L'arrière-petite-fille de Jean de Ruffault offre, en guise d'héritage, la seigneurie à son époux : le chevalier Robert du Chastel de la Howarderie. En 1669, la seigneurie revient à Philippe de Berlaymont, par alliance. Il reste dans la famille des Winaud, Comtés de Berlaymont, jusqu'à la révolution.

Chapelle MouvauxLes Mouvallois ont successivement été sujets des Comtés de Flandre, des Ducs de Bourgogne, puis de Charles Quint. Celui-ci ordonnera des persécutions contre la population qu'il jugeait trop favorable aux protestants. Cependant, comme il avait à sa tête un très vaste empire, il confie la gouvernance de la région aux Archidus d'Autriche, Albert et Isabelle. Ces derniers visitent Mouvaux et accordent aux tisserands de la ville, des droits concernant la vente de leurs étoffes. Néanmoins, cette faveur ne durera pas puisqu'ayant été sujets des rois d'Espagne, puis du roi de France (Louis XIV venant de conquérir la Flandre), les tisserands Mouvallois se plaignent auprès de ce dernier, des ventes à perte qui menacent la production des 280 métiers à tisser répartis sur la commune, jusqu'à ce que des édits de libre fabrication soient promulgués et ne les libèrent de la tutelle de leur corporation lilloise.

Après le départ en 1793 du seigneur de la commune, Charles de Winaud, l'abbé Brizy, curé de Mouvaux, prête serment sans difficulté à la constitution civile du clergé, promulguée par le constituant. Il devient Officier public et est remplacé, la même année, par le premier maire : Jean-Baptiste Lepers.

Durant la guerre opposant la France à l'Autriche, Mouvaux entre dans la bataille de Tourcoing, qui a eu lieu le 18 mai 1794. Des corps ennemis vaincus à Linselles sont rejetés sur Mouvaux. Au lieu-dit "chemin des bonnets", la bataille y est sanglante. Les troupes ennemies, battues, sont contraintes de se retirer, pratiquant la politique de la terre brûlée, c'est-à-dire mettre le feu au soir du 18 mai sur la ville de Mouvaux, qui de ce fait, flambe la nuit. Quelques rares maisons ont échappé à l'incendie dont une, se trouvant au 75, rue de Lille. Ces dernières sont appelées "les rescapées". 

En 1870, le front de la guerre franco-allemande ne s'en ressent pas pour les Mouvallois. La région est en pleine révolution industrielle. La commune est confrontée à l'accroissement de la population. La ville s'emploie à faire face à son développement. 

Durant la Première Guerre mondiale, la vie quotidienne des habitants sera particulièrement difficile. On connaîtra des pénuries de tous genres ; réquisitions, interdictions de travail obligatoires, etc. On accueillera des réfugiés et 218 des soldats de la ville, mourront au champ d'honneur. Malgré la victoire, toutes ces humiliations resteront dans les mémoires. 

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Mouvaux sera un lieu de passage pour les armées. Seuls les officiers allemands occuperont durablement les belles propriétés. Dans la clandestinité, des engagés volontaires de la commune agiront dans le cadre d'un réseau de résistance, avec le soutien favorable des habitants. Antoine Masurel, un des trois compagnons de la libération que compte le Nord, était Mouvallois. Malheureusement, comme beaucoup de communes françaises, Mouvaux paiera un lourd tribut de cette grande guerre par les bombardements, les fusillés, etc. 

De 1945 à 2008, Mouvaux aura 4 Maires successifs. Après le Seconde Guerre mondiale, le Conseil municipal en place depuis 1935, cesse ses fonctions le dimanche 3 septembre 1944. Le 5 novembre de la même année, le comité de résistance installe en mairie une délégation municipale, approuvée par le préfet le 10 janvier 1945. Arsène Debruyne en est nommé Président. Il y siégera jusqu'aux élections du 10 mai 1945 et sera élu Maire de la commune le 19 mai 1947, où il sera remplacé par Georges Courcol. Ce dernier tiendra la place de 1er magistrat jusqu'en 1971. Il recevra sur le territoire communal en février 1949, le général de Gaulle auprès duquel il avait combattu dans les forces françaises libres. Jean Richmond (RPR) lui succédera de 1971 à 1996 et sera remplacé par son premier adjoint Patrick Balay (UMP) jusqu'en 2008.

Depuis mars 2008, Éric Durand (LR) est élu Maire de la ville de Mouvaux. 

L ETOILE SCENE DE MOUVEAUX 1536x1152Mouvaux est une ville du Nord, situé sur l’axe Lille / Tourcoing (sur la RN 350 à 5 km au nord-est de Lille). Sa superficie est de 417 hectares et son altitude est de 53 mètres. Elle est traversée par un ruisseau souterrain, l’Espierre qui devient à la suite canal affluent de l’Escaut.

Mouvaux a quatre villes « voisines » directes : Tourcoing au Nord et à l’Est ; Bondues au Nord-Ouest, Marcq-en-Barœul au Sud-Ouest et enfin Wasquehal au Sud.

L’hôtel de ville, situé au 42 boulevard Carnot, est le symbole de ce trait d’union entre passé et avenir, également imputable à la vie active mouvalloise : longtemps installés dans une ancienne maison de maître, acquise en 1938, la mairie et ses services ont, depuis 1996, intégré de nouveaux locaux, situés le long du Grand Boulevard dans le souci d’une meilleure fonctionnalité et avec le souhait d’offrir aux Mouvallois un accueil de qualité.

Bénéficiant d’un site privilégié, dans un parc arboré, le nouveau bâtiment, résolument contemporain, a su allier les exigences d’une modernisation des locaux devenue nécessaire au respect des lieux et de l’architecture traditionnelle, en intégrant, de façon originale, l’ancienne construction.

Le même souci a conduit l’aménagement des espaces intérieurs, permettant d’associer aux services municipaux la présence du Centre communal d'action sociale (C.C.A.S.) et de l’école municipale de musique (370 élèves). Il est à noter que la mairie de Mouvaux est le seul hôtel de ville situé le long du grand Boulevard.

Mouvaux s’est doté récemment d’un lieu de création, de production, de diffusion et de formation artistique et culturelle, inauguré en septembre 2017, L'étoile - Scène de Mouvaux.

L’étoile – Scène de Mouvaux s’élève sur 3 niveaux. 

Au rez-de-chaussée, un vaste espace / billetterie / bar de 240 m2, avec deux grandes entrées principales, pour l’accueil du public précède la salle de spectacle de 500 m2 composée d’une scène modulable avec partie fixe et gradins rétractables donnant la possibilité d’assister à des spectacles debout ou assis (496 places assises). L’accueil dessert aussi le Théâtre de poche, salle de répétition polyvalente qui peut servir à la fois d’espace de projection, d’exposition, mais aussi de spectacle pour une centaine de personnes… Le rez-de-chaussée dispose enfin d’une salle pour les arts visuels.

Au premier étage est situé l’Espace Jeunes, centre de ressources et espace de loisirs destiné à la jeunesse, mais aussi une salle de réunion et de rencontre, les loges et le foyer des artistes.

Au deuxième et dernier étage une salle consacrée aux arts plastiques côtoie deux salles de répétition de musiques actuelles insonorisées disposant d’un studio d’enregistrement. Y est aussi logée l’administration.